ce matin j'ai entendu Monseigneur Dufour, archevèque du diocèse Aix-Arles, dont dépend la paroisse de Mimet.
Récapitulons donc: nos politiques se sont assis sur les recommandations de l'Etat (ça, on en a l'habitude), de l'Association des Maires de France et du Diocèse (religion Catholique): aïe place au Paradis compromise!!
j'avoue ignorer la position des autres religions, mais gageons qu'en souvenir de leurs morts elles ont partagé ces recommandations de manifestation de respect, de souvenir et d'espoir de Paix
désintérêt? indifférence? impéritie? laxisme? ça me fait penser à l'attitude de l'Australie lors de l'entrée en guerre, le 1 août 1914.
pour ceux que ça intéresse, article Monde.fr ci-dessous
L’Australie aussi se serait bien jointe aux préparatifs, si ses dirigeants politiques n’avaient pas eu “autre chose en tête” et n’étaient pas complètement passés à côté de l’information, comme le révèlent les Archives nationales australiennes (NAA), reprises vendredi 1er août par le Guardian.
Car plus que des bisbilles européennes, le pays se préoccupe d'une autre bataille, électorale celle-ci, avec des élections fédérales censées se tenir quelques semaines plus tard. Le premier ministre, plusieurs de ses ministres et les leaders de l’opposition s’affairent aux quatre coins de l’île-continent pour y séduire les électeurs, bien loin des centres de décision.
C’est le ministre de la défense qui, le 30 juillet 1914, réceptionne un câble diplomatique britannique codé avertissant l’Australie des événements internationaux à venir et la pressant de s’y préparer prestement. “Lors de ce moment crucial, ne prenant pas conscience de l’urgence de la situation, le ministre Edward Millen ne fait rien”, détaillent les Archives nationales. “Et même quand il prend finalement conscience de l’importance du message, il préfère différer toute prise de décision jusqu’à ce que le premier ministre Joseph Cook soit contacté.”
M. Cook, alors immergé dans les campagnes de l’Etat de Victoria, dans le sud du pays, est bien contacté. S'il reçoit bien le câble diplomatique en question, en langage codé, la clé de chiffrement se révèle elle introuvable dans ses bagages : le premier ministre n’y comprend rien.
Ce n’est que le 2 août, en rentrant à Melbourne, qu’il apprend que les forces armées du pays ont été mobilisées, en l'absence d'autre décision. “Comme membre de l’Empire britannique, l’Australie ne pouvait rester neutre. Si la Grande-Bretagne déclarait une guerre, l’Australie y était elle aussi automatiquement impliquée”, explique la NAA. La guerre sera officiellement lancée le 4 août par Londres. Le gouvernement australien, réuni en urgence quelques heures plus tôt, vient alors de confirmer qu’il a décidé d’envoyer vingt mille hommes en renfort.