Il n'est un secret pour personne qu'il faut un peu plus que le résultat d'un vote, une volonté politique ou du blabla … pour comprendre un peu comment se passent les évaluations cadastrales et DONC NOS IMPOSITIONS . Le cadastre est en effet un outil fiscal avant tout. Pas pour rien que l'U.E. demande à la Grèce de créer un cadastre !
Sachez donc qu'en plus des 25 critères d'évaluation d'une propriété, retenus en 1971/1972 les constructions sont également classées en fonction de leur état allant du « château » à la ruine ; à l'origine de 1 à 8 – les logements à caractère social se situant entre 5 et 6 ( soit depuis la nouvelle numérotation des catégories il y a quelques années entre 9 et 11)
la mauvaise foi ne tuant pas, j'ai entendu une (ou un ?) contribuable dont la maison était classée, vraisemblablement par erreur, en catégorie 7 il y a 14 ou 15ans ( maison délabrée et sans confort) donc avec un montant d'imposition foncière ne dépassant sûrement pas 450€ /an et ne dépassant pas 400€/an pour la taxe d'habitation, être très virulente sur le montant des impôts locaux dans les autres communes et notamment Marseille et acharnée contre les logements sociaux : pourtant les logements sociaux paient plus d'impôts locaux que vous, Madame !! (ou monsieur ?)
comment se peut-il que la commission communale des impôts directs locaux ne l'ait pas remarqué d'autant qu'avant 2001 un grand travail de recensement de ce type d'erreurs avait été entrepris par la précédente municipalité pour le présenter à la commission puis au cadastre.
Mimet était jusqu'à une vingtaine d'années un petit village de mineurs, d'ouvriers et d'employés, essentiellement et qui en raison de son orographie avait été un peu épargné des appétits de la spéculation foncière, avec des impôts locaux largement inférieurs à la moyenne de leur strate. Il était alors possible pour les jeunes de trouver à rester sur place, ou pour les jeunes ménages de s'installer.
Puis sont arrivés des Marseillais, des Parisiens..., des gens qui n'avaient pas les moyens d'acheter dans la campagne aixoise, ou les beaux quartiers de Marseille , mais qui se prenaient pour « Luppi » !; alors ils ont construit à mimet, encouragé la spéculation foncière….pour éviter que d'autres puissent s'installer, pourtant comme eux l'avaient fait, y trouvant une source d'enrichissement personnel… et les jeunes sont obligés de s'expatrier, les impôts locaux sont désormais supérieurs à la moyenne de leur strate (enfin ! Pour ceux qui sont correctement évalués!).
De petit village sympa, mimet est devenu un village mort complètement replié sur ses certitudes et son individualisme, encouragé par l'absence de plan local d'urbanisme.